- garde-à-vous
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garde-à-vous [ gardavu ] loc. et n. m. inv.• 1835; abrév. de prenez garde à vous1 ♦ Garde-à-vous ! commandement militaire ordonnant aux soldats de se tenir debout, dans une attitude d'immobilité attentive et respectueuse, les talons joints et les bras le long du corps. ⇒ 1. fixe.2 ♦ N. m. Position immobile du soldat qui est prêt à exécuter un ordre. Se mettre, rester au garde-à-vous. Des garde-à-vous impeccables.♢ Fig. Attitude contrainte, raidissement. « Il est quantité de gens qui, dès l'éveil, se mettent au garde-à-vous et cherchent à remplir leur personnage » (A. Gide).⊗ CONTR. Repos.
● garde-à-vous nom masculin invariable Position réglementaire (debout, immobile, les talons joints, les bras le long du corps) prise par les militaires en certaines occasions. ● garde-à-vous (citations) nom masculin invariable Jean Giono Manosque 1895-Manosque 1970 La première vertu révolutionnaire, c'est l'art de faire foutre les autres au garde-à-vous. Le Hussard sur le toit Gallimardgarde-à-vousn. m. inv. Position réglementaire (debout, immobile, tête droite, bras le long du corps, talons joints) prise sur commandement militaire. Se mettre au garde-à-vous.⇒GARDE-À-VOUS, subst. masc.A. — Position réglementaire que les militaires prennent sur un commandement en gardant le corps immobile et droit, les talons serrés, les bras plaqués le long du corps. Être au garde-à-vous. Le médecin-major passait devant la porte. Il s'arrêta devant lui, se mit au garde-à-vous, salua (MONTHERL., Songe, 1922, p. 144).B. — P. anal. Immobilité soudaine que l'on prend dans une circonstance donnée. Tous les trois nous fîmes pile, garde-à-vous au seuil du premier tapis (GIONO, Roi sans divertiss., 1947, p. 190).Prononc. et Orth. : [
]. Invar. cf. garde-. Étymol. et Hist. 1839 « attention, contrainte (BALZAC, Secrets Cadignan, p. 333). Emploi substantivé de garde à vous! (v. garde1). Fréq. abs. littér. : 35.garde-à-vous [gaʀdavu] loc. et n. m. invar.ÉTYM. 1835; abrév. de prenez garde à vous. → 1. Garde.❖1 Garde-à-vous !, commandement ordonnant à des soldats de se tenir debout, dans une attitude d'immobilité attentive et respectueuse. ⇒ Fixe. || Quand un officier ou un sous-officier entre dans une chambrée, le premier soldat qui l'aperçoit crie : « Garde à vous ! ». — Sonnerie de trompette ou de clairon correspondant à ce commandement.2 N. m. invar. (Av. 1850). Position immobile du soldat qui est prêt à exécuter un ordre. || Se mettre, rester au garde-à-vous. || Des garde-à-vous impeccables. — (1923). Par anal. Attitude d'une personne qui, par crainte ou par déférence, reste immobile et droite. — Fig. Attitude de contrainte, de raidissement (→ ci-dessous, cit. 1 et 2).1 Ce fut donc une halte dans une oasis, un bonheur rare et bien apprécié pour ces personnages habituellement en proie au garde-à-vous du monde, des salons et de la politique.Balzac, les Secrets de la princesse de Cadignan, Pl., t. VI, p. 37.2 J'aime certain laisser-aller et l'abandon au naturel; c'est une des formes de la sincérité sans laquelle je ne me sens pas à mon aise. Il est quantité de gens qui, dès l'éveil, se mettent au « garde-à-vous » et cherchent à remplir leur personnage. Même seuls, ils se campent.Gide, Ainsi soit-il, p. 187.3 Sous ce regard d'opprobre, le messager vacillant se remit au « garde-à-vous », les petits doigts sur la couture du pantalon comme il se doit dans ces cas-là.Céline, Voyage au bout de la nuit, p. 21.4 Il y eut quelques secondes de silence. L'officier regardait Charlot dans les yeux; autour de Mathieu, les types regardaient l'officier. Charlot se mit au garde-à-vous. — À vos ordres, mon lieutenant.Sartre, la Mort dans l'âme, p. 146.❖CONTR. Repos.
Encyclopédie Universelle. 2012.
